vendredi 25 novembre 2016

Symptômes de la Stérilité



Qu’est-ce que la stérilité exactement ? 


Les problèmes concernant la conception d’un enfant ou le terme éventuel d’une grossesse se définissent souvent par la stérilité. La stérilité est l’incapacité d’un individu à tomber enceinte, dans le cas des femmes, ou l’incapacité à provoquer la grossesse, dans le cas des hommes. L’incapacité d’un individu à amener une grossesse à terme fait également partie de la stérilité. Comment reconnaît-on la stérilité ?

 Quels sont les symptômes de la stérilité ? 


Les symptômes de la stérilité ne sont pas évidents. La plupart des gens vivent leur vie sans même savoir qu’ils ont un problème au sein de leurs organes reproducteurs, attribuant les échecs de conception à la providence. En fait, les fausses couches sont le symptôme le plus reconnaissable de la stérilité chez les femmes :
Chez les femmes, les symptômes de la stérilité sont plus facilement reconnaissables par rapport aux hommes. L’endométriose fait que la muqueuse de l’utérus se développe hors de l’utérus.
Les infections liées aux bactéries peuvent commencer dans l’utérus et se répandre aux autres organes reproducteurs, conduisant à la stérilité. Les fibromes situés dans l’utérus indiquent souvent la stérilité. Les tumeurs situées dans le col de l’utérus provoquent des sténoses ou un rétrécissement du col, ce qui est un indicateur fréquent de la stérilité.
Ovuler avant le dixième jour et après le vingtième jour d’un cycle mensuel, avoir des dérèglements prémenstruels, avoir des signes de la ménopause, etc. sont des indications d’un défaut de la phase lutéale, faisant d’eux également des symptômes.
Des cycles prémenstruels irréguliers sont l’indication la plus fréquente de problèmes de stérilité chez la femme. Cependant, un cycle prémenstruel irrégulier n’est pas concluant en soi, mais fait définitivement partie des symptômes de la stérilité.

Les problèmes concernant le poids sont souvent des indicateurs montrant que l’on devient stérile. Pour une femme, être trop mince ou anorexique va définitivement entraver la grossesse, car le corps n’obtient pas les besoins nutritifs ou la résistance appropriée nécessaire.
D’un autre côté, l’obésité peut également être un symptôme. L’obésité est accompagnée d’un déséquilibre hormonal qui affecte le système reproducteur et la grossesse. Les symptômes de la stérilité chez les hommes :
Comme les femmes, chez les hommes aussi l’obésité ou l’anorexie sont des symptômes de la stérilité. En dehors de cela, les défauts anatomiques peuvent également être des symptômes de la stérilité. La cryptorchidie ou des dommages au niveau du scrotum et des gonades sont également des symptômes possibles. Porter des vêtements serrés ou exposer ses testicules à la chaleur peut rendre une personne incapable de produire la quantité nécessaire de spermatozoïdes, causant ainsi la stérilité.

Déterminer les symptômes de la stérilité :


Il existe de nombreuses procédures médicales pour détecter les symptômes qui aident à déterminer si un individu est stérile ou ne l’est pas. Les médecins prescrivent généralement un ou plus des tests médicaux suivants :
• Hystérosalpingographie. Un colorant injecté à l’intérieur du vagin sert à vérifier si les trompes de Fallope ou l’utérus sont bloqués.
• Laparoscopie. Si une maladie ou autres problèmes physiques sont présents dans les ovaires, dans les trompes de Fallope ou dans l’utérus, alors la stérilité est envisagée. Elle peut être détectée via la laparoscopie.
La stérilité est un problème qui peut être guérie si elle est traitée de manière non conventionnelle, en utilisant des méthodes de santé à plusieurs facettes. Effectuer des checkups réguliers de santé, pratiquer de l’exercice et réduire le stress via des techniques particulières, font partie de la solution non conventionnelle permettant de traiter la stérilité. L’approche non conventionnelle est non seulement une manière sûre d’augmenter vos chances de concevoir, mais elle garantit aussi une grossesse saine et sûre.

Cet article est basé sur l’eBook de « Le Miracle de la Grossesse » écrit par Lisa Olson. Lisa est une auteur, chercheuse, nutritionniste et professionnelle de la santé qui a dédié sa vie à créer la solution ultime de grossesse garantissant le traitement permanent de la cause de la stérilité, vous aidant ainsi à tomber rapidement enceinte et à considérablement améliorer naturellement la qualité de votre vie, sans avoir recours à des médicaments sur ordonnance ou à des opérations chirurgicales. Apprenez-en plus en visitant son site web : http://bit.ly/2gbL2EA

jeudi 25 août 2016

Dix pour cent des couples souffrent d'infertilité

 

L'âge, le surpoids ou encore le tabagisme des femmes dont des facteurs de risque.
Près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. C'est ce que révèle une étude de l'Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 21 février, consacré à l'environnement et l'infertilité.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux populations de femmes. Les unes, 14.187 Françaises ayant accouché dans l'ensemble des maternités publiques ou privées (enquête périnatalité), les autres, 867 femmes de 18 à 44 ans ayant des rapports sexuels réguliers sans contraception et recrutées de façon aléatoire (Observatoire épidémiologique de la fertilité en France, réalisé 2007-2008), régulièrement interrogées sur le délai écoulé sans grossesse depuis l'arrêt de la contraception.

Un phénomène en progression

Ainsi, il apparaît que 26% des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32% des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18% ont attendu un an et 8% ont patienté deux ans. Les chiffres de l'Observatoire sont un peu plus pessimistes mais probablement plus proches de la réalité puisqu'ils permettent d'inclure les couples non recrutés en maternité qui n'auront jamais d'enfant et abandonnent leur projet parental. Ainsi, 46% des couples n'ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l'arrêt de la contraception, 24% après un an et 11% après deux ans.
Au final, un couple sur quatre à un couple sur six doit donc patienter au moins un an pour avoir un enfant. L'infertilité est-elle en progression? Difficile de le dire, par manque de données antérieures. Cependant, plusieurs études suggèrent une augmentation des problèmes de fertilité dans le monde et en France au cours des dernières années. Cela peut-il être lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes évoquée par certaines études?

Facteurs environnementaux

En France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. Et diminue également chez les partenaires de couples faisant appel à l'assistance médicale à la procréation sur la période 1989-1994, particulièrement chez les hommes nés après 1950. Il faut cependant rester prudents sur l'interprétation de ces données, selon le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de fertilité au centre hospitalier des Quatre Villes (Sèvres, 92): «Les normes de qualité du sperme ont changé depuis 2010, explique-t-elle.
Face à l'augmentation importante du nombre de spermogrammes considérés comme anormaux, l'Organisation mondiale de la santé a fixé de nouvelles normes à partir d'échantillons d'hommes fertiles. Aujourd'hui un spermogramme présentant 15% de spermatozoïdes typiques est normal alors qu'il y a quelques années, il en fallait 60%!».
Malgré tout, des facteurs comportementaux et environnementaux sont de plus en plus suspectés d'affecter la fertilité. «Chez les femmes, l'âge plus avancé, le surpoids ou encore le tabagisme pendant la grossesse ou non sont des facteurs de risque bien démontrés», tranche Joëlle Bellaïsch-Allart. Et des soupçons pèsent sur certains métaux lourds comme le plomb, des polluants organiques persistants, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol pendant la vie intra-utérine ou après la naissance, des composés perfluorés ou encore la pollution atmosphérique (fumée de diesel, etc.).

Un problème de santé publique et de société

À ce titre, instaurer un suivi de la fertilité des couples dans le temps pourrait servir de fonction sentinelle, témoin de l'impact sanitaire des modifications de l'environnement ou des comportements. Pour les auteurs de l'étude, il serait pertinent pour la santé publique en tant qu'indicateur de santé mais également pour prévoir l'évolution de la demande en terme de procréation médicalement assistée».
L'Observatoire épidémiologique de la fertilité montre par exemple que près de 10% des femmes consultent pour infertilité après un an de tentatives infructueuses. «Ce travail pourrait être le point de départ d'un tel suivi», estime Rémy Slama. Selon lui, un système de surveillance de la fertilité pourrait reposer sur des études de population comme celles-ci, en complément du suivi de facteurs biologiques de reproduction féminin et masculin (taux d'hormones, qualité du sperme, etc.) afin de tenir compte de l'ensemble de la population en âge de procréer et pas seulement des couples désirant un enfant.
Désormais c'est aux pouvoirs publics de décider si le fait que près d'un quart des couples n'ait pas d'enfant au bout d'un an est un problème de santé et de société et si ce suivi est nécessaire.
Source:
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/02/20/17425-dix-pour-cent-couples-souffrent-dinfertilite