lundi 27 janvier 2014

Evaluation des risques liés à l’éthanol


Evaluation des risques liés à une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau



L'alcool éthylique, ou éthanol, est présent dans de très nombreux produits de consommation courante. Il est également utilisé dans un cadre professionnel pour de nombreuses applications (combustiles, solvant, désinfectant, …). Si les risques liés à la consommation d’alcool par ingestion sont bien connus, à l’inverse ceux résultant d’une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau, restent en question. Dans ce contexte, l’Agence a évalué les risques résultant d’une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau pour la population générale ainsi qu’en milieu professionnel.

L'alcool éthylique, ou éthanol, est présent dans de très nombreux produits de consommation courante (produits d’entretien, nettoyants, lave vitre, détergents liquides, produits d’hygiène, cosmétiques, désinfectants, encres, peintures et vernis, arômes, alcool à brûler, dégivrant, … ). Il est utilisé dans de nombreuses applications en tant que:

combustible (le gouvernement français a lancé officiellement fin 2006 l'E85, un mélange de 85 % d'éthanol et de 15 % d'essence comme agrocarburant, disponible dans plusieurs centaines de stations de service depuis la fin de l'année 2007)

solvant (procédés d’extraction en laboratoires et fabrication de peintures, vernis, encres, matières plastiques, adhésifs, explosifs, parfums, cosmétiques, industrie pharmaceutique,
L’éthanol dissout particulièrement bien les graisses et de nombreuses matières plastiques

désinfectant : matière première dans la synthèse de produits chimiques (production d’acide acétique, d’acrylate d’éthyle, d’acétate d’éthyle, des éthers de glycol, d’éthylamine, d’éthylène, d’éthers oxydes).


Les effets de l’éthanol sur la santé


Les effets de l’éthanol sur la santé sont observés chez les consommateurs excessifs de boissons alcoolisées : nausées, vomissements, vertige, voire paralysie respiratoire. Au-delà des symptômes d'ébriété constatés à court terme, la consommation excessive et régulière d’alcool s’est révélée dangereuse pour la santé à moyen ou long terme.

De fait, les toxicologues et les épidémiologistes ont acquis une bonne connaissance des effets et des mécanismes de l’éthanol par ingestion. Cirrhose du foie, cancers, troubles du système nerveux, syndrome d'alcoolisation fœtale sont les pathologies les plus graves provoquées par la consommation excessive de boissons alcoolisées (INSERM, 2001).

Il est également reconnu que l'inhalation de vapeurs d’éthanol et le contact cutané peuvent être une source d’irritation locale.

Dans ce contexte, l’Agence s’est penché sur la question des risques résultant d’une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau pour la population générale ainsi qu’en milieu professionnel.


Les travaux de l’Agence


L’enjeu des travaux menés par l’Agence est de définir si des personnes qui sont exposées à l’éthanol, par contact cutané et/ou par inhalation, à de faibles concentrations dans le cadre de leur travail ou de leurs activités domestiques, présentent un risque accru pour leur santé (toxicité de la reproduction, neurotoxicité…)

Il s'agit donc, aussi bien pour la population professionnelle que pour la population générale:

d’évaluer les risques sanitaires ;
d’envisager, si nécessaire, des mesures adéquates de réduction des risques ;
d’identifier les possibilités de substitution de l’éthanol.



Ces travaux ont été pris en charge par le Comité d’Experts Spécialisés « Évaluation des risques liés aux substances chimiques » de l’Agence et un groupe de travail dédié a été constitué, réunissant dix experts toxicologues, médecins et chimistes.

Pour mener à bien cette expertise, trois axes de travail complémentaires ont été poursuivis :

Une synthèse des effets sanitaires de l’éthanol, à faible dose, pour les deux voies par inhalation et contact cutané a été réalisée.
Afin d’examiner les situations d’exposition à l’éthanol pour les populations professionnelle et générale, l’Agence a collecté des informations relatives aux filières de production de l’éthanol, aux activités professionnelles utilisant de l’éthanol et aux produits de consommation contenant de l’éthanol.
Afin de déterminer les niveaux d’exposition dans les deux types de population, les valeurs d’exposition professionnelle à l’éthanol ont été collectées dans la littérature par le recensement des niveaux d’exposition observés dans les entreprises et par une extraction des données contenues dans la base COLCHIC. Les expositions de la population générale ont été estimées par le groupe de travail, sur la base des connaissances acquises sur les produits et leurs modes d’utilisation, puis à partir de scénarios probables d’exposition. L’évaluation des risques liés à l’éthanol dans les produits cosmétiques a été conduite par l’AFSSAPS, puis prise en compte dans les travaux de l’Agence. L’exposition aiguë liée à l’application d’un produit de bricolage riche en éthanol (tel que le vernis au tampon) a également été estimée, même si son usage dans la population générale est peu fréquent. L’exposition chronique à l’éthanol a été estimée à partir de données de concentrations atmosphériques mesurées dans les environnements intérieurs et extérieurs au Canada, en l’absence de données françaises. Sur cette base, l’évaluation des risques a été réalisée en mettant en regard les niveaux d’exposition mesurés ou estimés susceptibles de conduire à des effets sanitaires potentiels.

Enfin, les mesures de réduction des risques, y compris la possibilité de substitution de l’éthanol, ont fait l’objet d’un recueil des pratiques et des expériences auprès des professionnels.


Conclusions 


Évaluation des risques en milieu professionnel

En dehors des boissons alcoolisées, l’éthanol est présent dans de nombreux produits professionnels : peintures, vernis et encres, produits hydro-alcooliques, agrocarburants. Plus de 650 000 professionnels seraient potentiellement exposés à l’éthanol, par contact cutané et/ou par inhalation.

Les effets toxiques de l’éthanol (cancérogènes, sur la reproduction…), associés à la consommation de boissons alcoolisées, sont bien connus. L’éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est ainsi classé comme cancérogène certain (catégorie 1) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Contrairement à l’ingestion, l’inhalation liée à une activité professionnelle ne conduit pas à l’augmentation significative de la concentration d’éthanol dans le sang, responsable de la plupart des effets toxiques.

Les concentrations atmosphériques d’éthanol sur les lieux de travail restent généralement très en deçà (6 à 20 fois) de la valeur limite d’exposition professionnelle française sur 8 heures (1900 mg.m-3 actuellement en vigueur). Toutefois, des dépassements peuvent être observés à certains postes de travail, notamment dans le secteur des distillations industrielles et de la vinification. Pour information, les concentrations d’éthanol dans le sang (éthanolémie) résultant de l’inhalation d’éthanol dans un cadre professionnel sont généralement très inférieures (50 à 250 fois) au seuil fixé par le code de la route (0,5 g.L-1).

Des symptômes d’ébriété, liés à des expositions professionnelles aigues à de fortes concentrations de vapeur d’éthanol, ne peuvent pas être écartés.

Les résultats des travaux d’expertise n’ont pas permis de mettre en évidence de risque chronique pour la santé, spécifiquement lié à une exposition professionnelle par inhalation ou par contact cutané. En effet, les valeurs d’éthanolémie estimées pour les situations professionnelles les plus exposantes ne sont pas discernables de l’éthanolémie basale (présent naturellement dans l’organisme en dehors de toute ingestion d’éthanol).

Évaluation des risques pour la population générale

Parmi les activités courantes les plus exposantes, à court terme, les experts ont identifié en premier lieu l’utilisation de produits hydro-alcooliques et de produits cosmétiques. Elles conduisent à des valeurs maximales d'exposition estimées respectivement à 758 et 230 mg.m-3.

L'utilisation de produits ménagers, d'une cheminée à l'éthanol ou le remplissage d'un réservoir automobile d'agrocarburant, entrainent des expositions plus faibles à l'éthanol.

Le cumul de l’ensemble de ces expositions entrainerait une éthanolémie maximale de près de 0,9 mg.L-1 (soit près de 50 fois moins que le seuil fixé par le code de la route).

L'application de vernis au tampon serait l’activité qui expose le plus à l'éthanol parmi les scénarios envisagés. En effet, les concentrations d'exposition maximale modélisées seraient comprises entre 1450 et 2500 mg.m-3. Cette exposition entraînerait une éthanolémie comprise entre 5 et 9 mg.L-1.

L’ensemble des valeurs d’éthanolémie présentées ci-dessus sont inférieures aux éthanolémies rapportées pour les premiers effets aigus connus de l'éthanol (effets neurotoxiques), observés entre 100 et 200 mg.L-1.

Aussi, aucun excès de risque ne peut être mis en évidence dans le cas d’une exposition à l’éthanol à court terme de la population générale.

Les niveaux d’exposition chronique de la population générale à l’éthanol sont estimés, dans l’air intérieur, entre 0,05 et 0,1 mg.m-3, avec un maximum de 2 mg.m-3. Les concentrations en éthanol dans les environnements extérieurs sont dix fois plus faibles qu’à l’intérieur des logements.

L'éthanolémie induite par une exposition chronique à l’éthanol dans l'air des logements est si faible qu’aucun risque sanitaire (cancérogène ou sur le développement) n’est attendu pour la population générale exposée par inhalation à l’éthanol.


Identification des possibilités de substitution

Les possibilités de substituer l'éthanol dans les produits de consommation courante ont été renseignées pour les produits cosmétiques et les produits de nettoyage et des désinfectants. Les informations recueillies en 2008 confirment que l'éthanol est avant tout utilisé comme un produit de substitution d'autres agents chimiques avérés plus dangereux que l’éthanol. Dans le cas particulier des compositions parfumantes, la substitution de l'éthanol a été envisagée, mais s'est montrée non concluante pour les fabricants.

Recommandations de l'Agence


Au vu de ces travaux, l’Agence recommande :
Pour la prévention des risques en milieu professionnel

le renforcement de l’application des mesures de prévention, sur la base de la réglementation de la prévention des risques chimiques applicable à l’éthanol ;l’actualisation de la classification des dangers de l’éthanol selon les procédures en vigueur ;
le ré examen des valeurs limites d’exposition professionnelle de l’éthanol, au regard des connaissances scientifiques acquises depuis 1982, en visant à mieux protéger d’éventuels effets toxiques aigus (irritation des muqueuses oculaires et respiratoires, céphalées, sensations de fatigue, de vertige, etc.) qui constituent également des facteurs potentiels d’accident sur les lieux de travail ; l’amélioration de la connaissance des expositions professionnelles à l’éthanol, en développant notamment les campagnes de mesures individuelles auprès des producteurs d'éthanol brut et dans le secteur de la vinification.

Pour la prévention des risques de la population générale

la prise de précautions, lors de l’utilisation de tout produit de bricolage contenant des substances volatiles, telles que l'application de ces produits dans un endroit convenablement ventilé et le cas échéant, le port d'un appareil de protection respiratoire adapté.

Pour l’amélioration des connaissances scientifiques

la poursuite de l'acquisition des connaissances des effets chroniques et à faible dose de l’éthanol, afin de disposer de données adaptées pour construire des valeurs toxicologiques de référence (VTR) par inhalation et de documenter l’éthanolémie basale dans la population française ;
l’utilisation de données expérimentales relatives à l'éthanolémie résultant d'expositions par inhalation afin d’affiner le modèle toxicocinétique à base physiologique existant (étude en cours financée par l'Anses).

Source: http://www.anses.fr/fr/content/evaluation-des-risques-li%C3%A9s-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9thanol

jeudi 23 janvier 2014

Comment se protéger des mauvaises ondes

Afin de bien comprendre l'incidence qu'ont les ondes magnétiques sur nous et notre environnement, je vous invites à lire la page les champs d'énergies telluriques
Il vous est certainement déjà arrivé de ressentir des maux de têtes pouvant être persistants, voir une certaine nervosité lorsque vous manipulez votre ordinateur, que vous regardez la télévision, ou que vous utilisez votre téléphone cellulaire durant de longs moments…
 
Depuis l’ère de l’industrie « électromagnétique », la quasi totalité des appareils que nous utilisons tous les jours  fonctionnent par ondes et surtout ils en émettent également. Les concepteurs de ces appareils ne mettent pas en avant la réelle incidence qu’elles ont sur notre organisme pour la simple et unique raison que nous vivons dans une société de consommation, et que leur seul objectif est de "vous vendre" une technologie visant à améliorer votre confort de vie. Pourtant, elles ont bel et bien une mauvaise incidence sur notre organisme et notre environnement …
En attendant que les industriels de l'éléctronique dotent leurs appareils de dispositifs anti-émissions, savoir comment s'en protéger améliorera certainement votre qualité de vie. Il existe des moyen simples et abordable d'y remédier. 

voici quelques points essentiels 
 
PROTEGER VOTRE MAISON
Placer la tourmaline noire adaptée "habitat" à même le sol dans chaque coin de la pièce à protéger. Vous pouvez placer autant de tourmalines qu'il y a de pièces à protéger. Tous les appareils éléctriques émettent des ondes éléctromagnétiques: réseau Wi-Fi, radio, télévision, téléphone cellulaire, ordinateur, lampes... Vous pouvez placer, coller la tourmaline noire à chaque endroit dégageant des ondes électromagnétiques afin de les contrecarrer. Plus bas vous découvrirez quelques modèles de tourmalines noires. 
 
PROTEGER VOTRE MAISON LORS DE SA CONSTRUCTION
Juste avant de couler la chape de béton lors des fondations, placer la tourmaline noire "habitat" préalablement protégée par du plastique (tube pvc, gaine ou autre) dans les quatre angle de l'habitation. Si vous désirez une protection maximale vous pouvez placer de la tourmaline "habitat" dans chaque angle de vos pièces. Procéder au coulage du béton.
 
PROTEGER VOTRE CHAMBRE
Placer la tourmaline "habitat" dans chaque coin de la pièce comme décrit ci-dessus. Pour pouvoir profiter pleinement du pouvoir réparateur du sommeil il est vivement recommandé de suivre les quelques points suivants. Les appareils éléctriques, le réseau Wi-Fi, le téléphone cellulaire,  les lampes ainsi que les prises de courant émettent des ondes éléctromagnétiques.  Veillez à bien éteindre vos appareil avant votre sommeil. Vous pouvez coller une pierre plate en tourmaline noire ou une petite tectite sur les prises de courant pour contrecarrer les ondes. Sur votre table de chevet une tourmaline noire biterminée fera l'affaire. Vous pouvez répéter cette opération sur chaque prise de courant de votre nid.

PROTEGER VOTRE CUISINE
Dans votre cuisine se trouvent également bon nombre d'appareils éléctriques tels que les fours (micro-ondes, encastrables), le frigo, les plaques de cuissons sollicitant et dégageant aussi une grande quantité d'énergie éléctromagnétique. Comme pour les autres postes ci-dessus, vous pouvez placer autant de tourmalines noires (biterminées, brute et autres) que vous le souhaitez aux endroits stratégiques afin d'en contrecarrer les ondes émises. Sur ou dans le frigo, sur les prises de courant, sur le four à micro-ondes...
 
PROTEGEZ-VOUS DES ONDES EMISES PAR VOS ORDINATEURS
Ordinateur portable: vous pouvez placer deux petites tourmalines noires entre vous et votre clavier, ou coller plusieurs petites pierres plates aux quatre coins de votre écran.
Ordinateur de bureau: l'idéal est de placer une tourmaline noire biterminée au dessus de votre unité centrale (tour) ou juste à côté. Pour vos écrans (tube cathodique ou écran plat) utiliser deux petites tourmalines biterminées de forme allongées que vous poserez au dessus de l'écran, ou plusieurs petites pierres plates que vous collerez aux quatre coins de votre écran.

PROTEGEZ-VOUS DES ONDES GSM
Les ondes reçues et émises par les téléphones cellulaires sont particulièrement nocives à long terme, faisant partie intégrante de notre quotidien nous ne savons plus nous passer de cet outil. Dès lors, afin d'en contrecarrer ses effets nocifs, il est conseillé de coller une mini tourmaline noire plate au dos de votre portable, ce qui réduira fortement les ondes émises et reçues. Si vous ne désirez rien coller dessus, vous pouvez porter un collier de tourmaline noire ou un bracelet.

PROTEGEZ-VOUS DES ONDES DU RESEAU WI-FI
Au même titre que les ondes GSM, les ondes du réseau Wi-Fi sont nocives. Pour contrecarrer ses effets vous pouvez placer sur ou à côté du boitier (modem & routeur) une tourmaline noire + une ambre de la mer baltique + une tectite noire, cela diminuera considérablement les effets éléctromagnétiques nocifs des ondes Wi-Fi. Si votre réseau Wi-Fi se diffuse dans bon nombre de pièces de votre habitation, il est vivement conseillé de placer des petits groupes (de mêmes pierres) un peu partout dans votre maison à différentes hauteurs. Sur les meubles, les étagères, luminaires...

Un autre moyen de se protéger des pollutions électromagnétiques : La shungite qui possède des propriété contre les ondes electromagnétiques.

 PROTEGEZ VOUS DES ANTENNES RELAIS GSM
Si votre habitation se trouve proche d'une antenne relais GSM alors vous êtes exposé à des ondes en permanence et tôt ou tard votre santé en paiera les frais. Il existe des solutions pour cela en plaçant près de ces antennes des générateur d'orgone.


Les earth pipe

Kit Fen shui de protection habitat:



Oronites:




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