samedi 3 novembre 2018

Rouler au bioéthanol pourrait bien être la solution face à l'augmentation du carburant

Rouler au bioéthanol pourrait bien être la solution face à l'augmentation du carburant 


Conduire avec du bioéthanol pourrait être un acte citoyen en plus d’être un acte économiquement viable pour tous ceux qui souhaitent se déplacer à moindre coût sans sacrifier le confort et le budget carburant. C'est actuellement l'alternative la plus efficace au diesel ou à l'essence! Pour faire ça,
il existe en outre des kits d'éthanol connus sous le nom de boîte à éthanol adaptable en moins de 30 minutes 40% d'économie de carburant. Un carburant écologique créé en France. Le plein à trente six € (quarante litres). Moins de pollution. Installation simple et rapide.
Bioéthanol, carburant économique

Conduire avec du bioéthanol représente une économie essentielle sur le budget de carburant d'une voiture. à une valeur moyenne de 0,69 €/l, cela représente une forte économie moyenne sur le budget de carburant tout en profitant du confort et du silence d'une automobile à essence.

Contrairement à l'essence sans plomb et au carburant diesel, qui proviennent de combustibles fossiles (pétrole), le bioéthanol provient du secteur des plantes.

C'est tout simplement  un carburant écologique et renouvelable.


Regardez cette vidéo pour avoir une idée des résultats de la conversion au super-éthanol E85





Le bioéthanol est le moyen le plus efficace de conduire dans le respect de l'environnement. Vous devez savoir que consommer une tonne de bioéthanol au lieu d'une tonne d'essence représente une réduction de soixante-quinze pour cent des émissions de gaz à effet de serre.
La combustion d'un véhicule équipé d'un kit au bioéthanol libère la même quantité de CO2 que celle stockée par les plantes utilisées dans son développement tout au long de leur croissance. Le bilan de CO2 est donc nul et ne peut pas augmenter l’effet de serre.

L'éthanol est également appelé bioéthanol, superéthanol E85 ou E85,
certains peuvent en outre lui fournir le sobriquet de biocarburant

Près d'un millier de stations-service distribuent aujourd'hui du bioéthanol couvrant la quasi-totalité du territoire français et ce nombre augmente de jours en jours.


kit de conversion au bioéthanol quatre cylindres



Ce kit E85 est universel pour tous les moteurs quatre cylindres à injection électronique (la majorité des véhicules à essence depuis 1995). Attention, ce kit à l'éthanol ne sera pas monté sur un moteur à essence à injection directe. cette super éthanol E85 installe sur la plupart des voitures en moins de 30 minutes.

Ce kit de conversion au bioéthanol comprend un boîtier électronique au superéthanol et un faisceau de câbles permettant l'association au faisceau d'origine du véhicule.
lors de la commande, veillez à préciser la création et le modèle du véhicule pour une compatibilité totale des connecteurs du harnais livrés avec la boîte à superéthanol.

Quelle  voiture roulera avec le Super Ethanol?
La Ford T avait déjà de l'éthanol
Toutes les voitures à essence commercialisées après 2000 fonctionneront en toute sécurité à l'éthanol, de même que la plupart des véhicules à essence depuis 1991. Le SP95 les contient déjà. Certains peuvent avoir lieu sans que des changements majeurs ne se produisent, bien que ce ne soit souvent pas une panacée, une surconsommation excessive,
chute de performance ou démarrage à froid difficile à basses températures.
Un kit d'éthanol mis en place en une demi-heure en moyenne transformera votre voiture en une véritable voiture à carburant flexibles pour une somme dérisoire en termes d'économies et vous risquez de rouler sans expérience.

mercredi 19 avril 2017

Les populations rurales du Zimbabwe se tournent vers le biogaz

Les populations rurales du Zimbabwe se tournent vers le biogaz

By Sally Nyakanyanga

[HARARE] Au Zimbabwe, les habitants des zones rurales ont recours à une technologie simple qui permet de produire, à partir de la biomasse, une énergie propre, abordable et aisément accessible.

La Domboshava Community Development Association (Association de développement communautaire de Domboshava - DCDA), fondée en avril 2014 par des villageois, est l’une des associations communautaires ayant adhéré à cette initiative qui permet à ses membres de construire chez eux leur propre digesteur de biogaz pour produire de l’énergie.

Dans une interview accordée à SciDev.Net le 14 janvier dernier, Ian Makone, conseiller technique auprès de cette association, déclare que chaque membre de la DCDA épargne chaque mois 15 dollars (environ 9 000 FCFA) en vue de la construction de son digesteur de biogaz, dont le coût total s’élève à 600 dollars (630 000 FCFA).

"À travers cette initiative, chaque membre de la DCDA va disposer d’un digesteur à domicile. Depuis la naissance de notre association, nous avons pu construire 23 digesteurs pour 23 membres", poursuit Makone, qui indique par ailleurs que l’Association compte une trentaine de membres.

“Nous utilisons les déchets liquides issus des digesteurs de biogaz comme engrais organiques, ce qui rend la vie plus simple et moins coûteuse”

Nyasha Marimo

DCDA - Zimbabwe

En 2014, l’ambassade des États-Unis au Zimbabwe, à travers son programme Ambassador’s Special Self-Help, a versé environ 8 500 dollars (environ 5 100 000 FCFA) à la DCDA pour l’achat des matériaux de construction des digesteurs.


Ian Makone qui est lui-même entrepreneur en bâtiment, joue un rôle capital dans la construction desdits digesteurs.


"Le bois de chauffage se raréfie dans ce village et le biogaz nous a permis de faire face aux conséquences de cette pénurie", explique-t-il, relèvant au passage que ce programme favorise le développement communautaire.

SciDev.Net a observé les membres de cette communauté lors de la construction d’un digesteur de biogaz dans la localité de Parirehwa, à Domboshava, dans la province orientale du Mashonaland.

Les digesteurs de biogaz à dôme fixe sont des installations souterraines faites de briques, de ciment et de sable. Ils sont constitués d’une chambre d’entrée, d’une chambre d’expansion et d’un système d’évacuation pour les déchets liquides digérés.
Bois de chauffage
"Pour satisfaire leurs besoins énergétiques, la plupart des communautés rurales dépendent exclusivement du bois de chauffage; mais avec le biogaz nous pouvons utiliser des matières organiques aisément accessibles comme la bouse de vache, les déjections de porcs, de poulets et les déchets humains", explique Blessing Jonga, spécialiste du biogaz et consultant basé à Harare, au Zimbabwe.

D’après ce dernier, à ce jour, environ 300 ménages et institutions dans les zones rurales utilisent cette forme d’énergie au Zimbabwe.


L’Agence zimbabwéenne pour l’environnement (EMA) estime à 50 millions le nombre d’arbres abattus chaque année dans les forêts du pays.

"Pour satisfaire leurs besoins énergétiques, la plupart des communautés rurales dépendent du bois de chauffage, mais avec le biogaz, ce sont des matières organiques facilement accessibles qui sont utilisées", ajoute Blessing Jonga.

Nyasha Marimo, qui vit en milieu rural, explique à SciDev.Net que le biogaz produit par les digesteurs lui épargne de longues distances à pied pour ramasser du bois de chauffage.

"Nous utilisons les déchets liquides issus des digesteurs de biogaz comme engrais organiques, ce qui rend la vie plus simple et moins coûteuse", déclare-t-elle ; ajoutant que l’énergie ainsi produite sert au chauffage, à l’éclairage et à la réfrigération.
Avantages
La Rural Electrification Agency (Agence d’électrification rurale - REA) du Zimbabwe, dont la mission est d’assurer une distribution rapide et équitable de l’énergie en milieu rural, fournit du biogaz aux institutions, restaurants et ménages locaux.


Johannes Nyamayedenga, responsable des relations publiques de l’Agence, explique que le biogaz est respectueux de l’environnement, et constitue une source d’énergie durable.

Il annonce que dès cette année 2016, les restaurants de certaines communautés du pays pourront utiliser du biogaz fourni par la REA.

Quant à Blessing Jonga, il vante d’autres avantages issus de l’utilisation des digesteurs de biogaz.

"En milieu rural où la plupart des ménages n’ont pas les moyens de s’acheter des engrais chimiques, dit-il; le biogaz offre une option très propre sous forme d’engrais organiques".

Et de conclure : "jusqu’alors, les éleveurs de porcs avaient des difficultés à se débarrasser des déjections de leurs animaux et se retrouvaient constamment aux prises avec l’EMA. Or le digesteur se présente aussi comme une technologie de gestion de ces déchets".


Cet article a été publié à l'origine sur  SciDev.Net.

mardi 18 avril 2017

Des champignons pour remplacer le polystyrène

 Des champignons pour remplacer le polystyrène


Le "mushroom packaging" séduit les industriels. Après Dell, le suédois Ikéa envisage d'utiliser des matériaux biodégradables à base de champignon pour emballer ses meubles en kit.
Ces emballages fabriqués à partir de champignon peuvent remplacer le polystyrène.

COMPOST. Et si, au lieu de jeter vos emballages à la poubelle, vous pouviez les utiliser comme compost dans votre jardin ? Et bien c'est désormais possible ! La société américaine Ecovative a mis au point un matériau innovant à base de champignon. Biodégradable et moins cher que le polystyrène, il est déjà employé depuis 2011 par la société informatique Dell. Aujourd'hui, le géant suédois Ikéa annonce qu'il envisage lui aussi d'utiliser des matières biodégradables comme le champignon pour emballer ses meubles en kit.
Au delà du polystyrène, ce sont tous les emballages type mousse ou papier bulle qu'Eben Bayer, co-fondateur et PDG d'Ecovative, espère un jour remplacer par son "mushroom packaging". Son procédé de fabrication est simple et peu gourmand en énergie. Ecovative récupère des déchets végétaux issus de l'agriculture locale (paille, enveloppe de maïs...), y ajoute de l'eau et quelques nutriments puis mélange le tout avec du mycélium, la partie végétative qui permet au champignon de se nourrir. L'ensemble est placé dans des moules, et le champignon fait le reste... Au bout de quelques jours, le mycélium a consommé la matière végétale et rempli la totalité du moule. Pour finir, la mousse de champignon est chauffée afin de stopper la croissance du mycélium.

Un matériau biodégradable et moins cher que le plastique

Le matériau est constitué de mycélium de champignon, des filaments qui lui servent à se nourrir et dont la croissance est très rapide. © Ecovative.
POLLUTION. Alors que le polystyrène, fabriqué à partir du pétrole, ne disparaît dans la nature qu'après plusieurs milliers d'années, l'emballage à base de mycélium lui se décompose en seulement quelques semaines lorsqu'il est mélangé à la terre de votre potager. Une solution prometteuse sachant que les emballages sont une source considérable de pollution. Selon un rapport de la fondation Ellen MacArthur, ils représentent près d'un quart des 300 millions de tonnes de plastiques produites chaque année dans le monde, dont seulement 5% sont recyclés.

Enfoui dans le sol, l'emballage au champignon se décompose en quelques semaines seulement. © Ecovative.

lundi 17 avril 2017

Des sacs en plastique biodégradable à base d’amidon de manioc

Des sacs en plastique biodégradable à base d’amidon de manioc

By Rivonala Razafison et Philippe Malong


Dans la plupart des pays africains, l’heure aujourd’hui est à la recherche d’alternatives aux emballages en plastique non biodégradables qui sont devenus un véritable poison pour l’environnement.

Nombreux sont d’ailleurs les pays qui ont déjà pris des mesures d’interdiction de fabrication, d’importation, de commercialisation et d’utilisation de ce type d’emballage tant qu’ils n’ont pas plus de 50 ou 60 microns d’épaisseur.

En réponse à ces mesures, des chercheurs se sont mis à l’œuvre pour trouver des solutions pour une fabrication d’emballages biodégradables à partir des ressources locales. C’est le cas à Madagascar et au Cameroun.

Le 12 février 2016, Hery Rajaonarimampianina, le chef de l’Etat malgache s’est rendu sur le site industriel de GasyPlast, une entreprise 100 % malgache qui produit des emballages en plastique biodégradable à partir de l’amidon de manioc.

A cette occasion, l’on a appris que ces sacs, solubles dans de l’eau à 80°C, se ramollissent dans de l’eau froide et se réduisent en cendres à l’épreuve du feu.

Qualifiés d’"inoffensifs pour la biodiversité et les écosystèmes", ils disparaissent dans la nature au bout de trois à six mois.


Adapté à un usage multiple (sacs de course, tabliers jetables, sacs pépinières, sacs à blanchisserie, sacs à poubelles…), ils gagnent en popularité dans des milieux comme les hôpitaux, les écoles, les restaurants, les cantines…


"Notre idée a germé dans le cadre du transfert de technologies avec nos partenaires asiatiques", confie à SciDev.Net Christina Andriantsialonina, responsable sac biodégradable chez GasyPlast.

“La production de sacs bio relève d’initiatives combinant à la fois les stratégies locales et les exigences globales condensées dans les ODD”

Roger Ranaivoson

Département de Recherches technologiques, FOFIFA - Madagascar


A en croire l’entreprise, ce produit est actuellement exporté et vendu en Corée du Sud, en Malaisie, en Inde, en Indonésie, en Chine, à l’île Maurice, au Nigeria, au Mozambique et en Afrique du Sud.

"Le volume à atteindre sera de 360 tonnes cette année et d’un millier de tonnes dans trois ans", annonce d’ores et déjà Ny Riana Raharimanjato, président directeur-général de GasyPlast.

Pour cela, "notre plan d’action prévoit déjà des plantations à grande échelle en collaboration avec les paysans. La création d’emplois ainsi consolidée profitera à l’agriculture, la base même de notre économie", soutient Christina Andriantsialonina.

Pendant ce temps, au Cameroun, le chercheur Jean Aimé Mbei du laboratoire de chimie inorganique de l’université de Yaoundé I expérimente depuis trois ans la possibilité d’obtenir lui aussi du plastique à base d’amidon de manioc.

Les résultats de ses recherches ont débouché sur un produit biodégradable auquel il associe actuellement de la Kaolinite, le silicate naturel d’aluminium dont est formée l’argile blanche qui sert à la fabrication de la porcelaine.

D’après ses explications, l’ajout de la kaolinite vise à renforcer par une charge minérale, la structure de l’amidon.

Car, indique-t-il, "le problème de l’amidon de manioc est sa sensibilité à l’eau. Ce produit se déforme facilement au contact de l’eau et ses résistances mécaniques ne sont pas les plus flatteuses".
Solidité
Roger Ranaivoson, un expert en biotechnologie à Madagascar, renchérit en disant que l'amidon à base de fécule de manioc ou de maïs contient de l’amylose et de l’amylopectine.

"Ces types de sucre se dissolvent facilement au contact des microorganismes, d’où leur caractère dégradable", précise celui qui est aussi le chef de département de recherches technologiques au Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA) à Madagascar.

Ainsi l’association de l’argile que fait le chercheur camerounais apporte plus de propriétés mécaniques au plastique qui est élaboré ; ce qui augmente sa solidité.

La destination première de ces plastiques à base d’amidon étant l’emballage direct des produits alimentaires, Jean Aimé Mbei affirme qu’il faut encore des tests sur des possibilités ou des risques de contamination ; car, au-delà de la sensibilité à l’eau, il peut exister un problème de diffusion des fluides ou des gaz.

Comme à Madagascar, l’on pense au Cameroun que de telles initiatives sont susceptibles d’apporter un nouveau souffle à la culture du manioc.

"L’utilisation des produits comme l’amidon de manioc dans la fabrication du plastique relève de la valorisation des sous-produits d’origine végétale", analyse Hyppolyte Ntede du laboratoire de mécanique des matériaux de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’université de Yaoundé I.
Objectif du développement durable
Roger Ranaivoson va encore plus loin en disant que la production de sacs bio relève d’initiatives combinant à la fois les stratégies locales et les exigences globales condensées dans les Objectifs du développement durable (ODD).

Toutefois, pour ce qui est de l’approvisionnement, ce dernier met en garde contre la difficulté de contracter avec les paysans malgaches en raison de l’insuffisance de leurs productions et de l’éparpillement de leurs exploitations ; ce qui, dans ce dernier cas, poserait un problème de collecte.

Il conseille dès lors aux promoteurs de tels projets de disposer de leurs propres champs de production de manioc pour se garantir un approvisionnement constant.

En effet, pour le moment, le producteur malgache reste tributaire en grande partie des importations provenant d’Asie pour les intrants nécessaires.

Car, avec 6 à 7 tonnes à l’hectare (t/ha), la production de manioc à Madagascar est faible, en comparaison par exemple aux 45 à 50 t/ha du Nigeria.

"En revanche, notre pays possède d’énormes potentiels", relativise Roger Ranaivoson qui rappelle au passage qu’une variété à haut rendement (25 t/ha) avait été introduite à Madagascar dans les années 1980 et 1990 grâce à l’International Institute for Tropical Agriculture (IITA, Nigeria) sans cependant être vulgarisée.

“La pollution des rues par les déchets solides tels que les matières plastiques est un problème de comportements irresponsables, qui devrait être abordé par le changement des habitudes des gens, plutôt que par la modification des produits qu'ils jettent”

William Lemnyuy,

Ministère de l'Environnement - Cameroun


A Yaoundé, les travaux d’Hyppolyte Ntede portent plus généralement sur la possibilité d’exploiter les matières premières végétales pour lutter contre la pollution causée par les plastiques non biodégradables.

A l’en croire, "l’un des avantages de cette démarche est l’obtention d’un type de plastiques qui, lorsqu’ils sont arrivés en fin de cycle de vie, restituent le carbone qu’ils contiennent sous forme de dioxyde de carbone qui est réutilisé par les plantes au cours de la photosynthèse".

Selon les estimations de l’Institut national de la statistique (INS) du Cameroun, les matières plastiques représentaient en 2010 en moyenne 10 % des déchets solides produits dans le pays, déchets alors évalués à 11 643 tonnes par jour.

Dans le même temps, une enquête menée en 2011 par le ministère de l'Environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED) nous apprend que 58% des Camerounais se débarrassent dans les rues de leurs emballages plastiques après utilisation, tandis que 22% les confient aux pré-collecteurs, alors que 20% les brûlent.

L’usage des sacs en plastique bon marché est en effet si ancrée dans les habitudes des Camerounais que son importation par contrebande puis son utilisation se poursuivent en dépit de l’interdiction (2011) suivie de 18 mois de sensibilisation, puis de campagnes de saisie et de destruction de stocks.
Pas une panacée
Aujourd’hui, la stratégie du MINEPDED consiste à encourager la vente des emballages en plastique plus épais et plus couteux ; les moins épais à usage unique étant ceux qui jonchent les rues.

Une réalité qui fait dire à William Lemnyuy, sous-directeur de la gestion des déchets des produits chimiques, toxiques et dangereux au MINEPDED, que les plastiques biodégradables ne devraient pas être considérés comme une panacée.

"Les plastiques biodégradables sont des matériaux intéressants et utiles, mais ils ne doivent être utilisés que lorsqu’ ils ont un avantage concret pour un produit spécifique", dit-il.

Avant de conclure : "la meilleure façon d'aider à sauver la planète est d'économiser l'énergie et améliorer les moyens de recyclage et de récupération de tous les plastiques. La pollution des rues par les déchets solides tels que les matières plastiques, est fondamentalement un problème de comportements irresponsables, qui devrait être abordé par le changement des habitudes des gens, plutôt que par la modification des produits qu'ils jettent".

This article was originally published on SciDev.Net. Read the original article.

dimanche 12 février 2017

La Cause Réelle de la Stérilité

La stérilité peut être définie de deux façons : une incapacité à concevoir après des années de rapports sexuels non-protégés, ou la répétition de grossesses extra-utérines, de fausses couches et de pertes périnatales. Les facteurs spécifiques aux hommes et aux femmes représentent 30% des causes de la stérilité (individuellement) ; la combinaison de causalité des hommes et des femmes conduit à 20% additionnels, et les 20% restants sont causés par des origines incertaines.
Lorsque l’on souffre de stérilité, il est important de se référer strictement au traitement, car il est tout aussi important que vous connaissiez la cause racine de votre stérilité. Dans cet article, vous trouverez un large aperçu des causes probables de la stérilité.
Pourquoi est-ce si important de déterminer les causes ?
La stérilité peut être causée à cause d’une multitude de facteurs à la fois, ou peut être le résultat de la déviance de sa trajectoire initiale par un certain facteur. Comme les erreurs de diagnostics peuvent souvent conduire à des complications futures de fertilité, les réelles premières étapes concernant le traitement et la guérison dépendent vraiment de l’identification de la cause racine dès le début du traitement.
Les grandes causes de la stérilité chez les femmes sont listées de la façon suivante :
• Anovulation : Chez les femmes, les problèmes ovulatoires sont les causes les plus fréquentes de la stérilité. Le fait de ne pas réussir à ovuler est dû à un certain nombre de facteurs :
• Le déséquilibre hormonal est la cause la plus fréquente d’anovulation ; lorsque les ovaires produisent des ovules immatures, la grossesse devient impossible.
• Les femmes avec des ovaires polykystiques souffrent d’une diminution de la sécrétion de FSH et d’une augmentation de sécrétion de LH et de testostérone ; donc le syndrome des ovaires polykystiques peut conduire à l’anovulation chez les femmes.
• Approximativement 20% des cas de stérilité sont dus au mauvais fonctionnement de l’hypothalamus, la glande qui contrôle les stimulants hormonaux, conduisant à des ovules immatures. L’hypophyse est responsable de la régulation de LH et de FSH, et son mauvais fonctionnement produit des ovules immatures.
• Les dommages dans les ovaires causés par des antécédents d’opérations chirurgicales, les kystes ovariens, les tumeurs et les infections peuvent conduire à la production d’ovules immatures.
• La ménopause prématurée et les problèmes folliculaires sont également responsables de l’anovulation.
• Le mauvais fonctionnement des trompes de Fallope : les infections virales et bactériennes des trompes de Fallope sont les causes primaires de leur mauvais fonctionnement.
L’appendicite et la colite sont des problèmes abdominaux qui conduisent au blocage des tubes de Fallope. Les dommages des tubaires peuvent également être provoqués par des antécédents d’opérations chirurgicales, qui rendent les trompes incapables de faire passer les ovules. La grossesse extra-utérine qui se produit dans les trompes est une menace potentielle pour la vie qui cause également des dommages tubaires. Des défauts congénitaux des trompes sont rares, mais pas impossibles à lier avec les causes de la stérilité.
• Prise de drogues : Fumer, boire et consommer d’autres drogues est connu pour diminuer les chances de tomber enceinte.
• Les problèmes du système immunitaire : Ce problème inclut les réactions auto-immunes du corps et la création d’anticorps anti-spermatozoïdes qui exterminent les spermatozoïdes. Des cellules tueuses naturelles, qui lorsqu’elles sont présentes en excès, peuvent endommager l’embryon présent dans l’utérus. La présence d’anticorps anti-spermatozoïdes dans le corps de la femme tue tous les spermatozoïdes avant qu’ils ne puissent fertiliser l’ovule.
Bien que les causes de la stérilité soient nombreuses, il est plutôt simple de les traiter, en particulier lorsqu’elles sont diagnostiquées dans les premiers stades. Utiliser une approche non conventionnelle, comprenant des médicaments prescrits, suivre un régime alimentaire sain, pratiquer régulièrement de l’exercice, ne pas boire, ne pas fumer ou ne pas consommer d’autres drogues, gérer le stress effectuer de l’acupuncture, etc. garantit des résultats positifs. En raison de sa complexité et des facteurs multiples de la stérilité, le problème peut être résolu de façon permanente grâce à une approche non conventionnelle, n se concentrant sur les causes racines de cet état, plutôt que de se concentrer sur les éléments déclencheurs spécifiques.

Cet article est basé sur l’eBook de « Le Miracle de la Grossesse » écrit par Lisa Olson. Lisa est une auteure, chercheuse, nutritionniste et professionnelle de la santé qui a dédié sa vie à créer la solution ultime de grossesse garantissant le traitement permanent de la cause de la stérilité, vous aidant ainsi à tomber rapidement enceinte et à considérablement améliorer naturellement la qualité de votre vie, sans avoir recours à des médicaments sur ordonnance ou à des opérations chirurgicales. Apprenez-en plus en visitant son site web

vendredi 25 novembre 2016

Symptômes de la Stérilité



Qu’est-ce que la stérilité exactement ? 


Les problèmes concernant la conception d’un enfant ou le terme éventuel d’une grossesse se définissent souvent par la stérilité. La stérilité est l’incapacité d’un individu à tomber enceinte, dans le cas des femmes, ou l’incapacité à provoquer la grossesse, dans le cas des hommes. L’incapacité d’un individu à amener une grossesse à terme fait également partie de la stérilité. Comment reconnaît-on la stérilité ?

 Quels sont les symptômes de la stérilité ? 


Les symptômes de la stérilité ne sont pas évidents. La plupart des gens vivent leur vie sans même savoir qu’ils ont un problème au sein de leurs organes reproducteurs, attribuant les échecs de conception à la providence. En fait, les fausses couches sont le symptôme le plus reconnaissable de la stérilité chez les femmes :
Chez les femmes, les symptômes de la stérilité sont plus facilement reconnaissables par rapport aux hommes. L’endométriose fait que la muqueuse de l’utérus se développe hors de l’utérus.
Les infections liées aux bactéries peuvent commencer dans l’utérus et se répandre aux autres organes reproducteurs, conduisant à la stérilité. Les fibromes situés dans l’utérus indiquent souvent la stérilité. Les tumeurs situées dans le col de l’utérus provoquent des sténoses ou un rétrécissement du col, ce qui est un indicateur fréquent de la stérilité.
Ovuler avant le dixième jour et après le vingtième jour d’un cycle mensuel, avoir des dérèglements prémenstruels, avoir des signes de la ménopause, etc. sont des indications d’un défaut de la phase lutéale, faisant d’eux également des symptômes.
Des cycles prémenstruels irréguliers sont l’indication la plus fréquente de problèmes de stérilité chez la femme. Cependant, un cycle prémenstruel irrégulier n’est pas concluant en soi, mais fait définitivement partie des symptômes de la stérilité.

Les problèmes concernant le poids sont souvent des indicateurs montrant que l’on devient stérile. Pour une femme, être trop mince ou anorexique va définitivement entraver la grossesse, car le corps n’obtient pas les besoins nutritifs ou la résistance appropriée nécessaire.
D’un autre côté, l’obésité peut également être un symptôme. L’obésité est accompagnée d’un déséquilibre hormonal qui affecte le système reproducteur et la grossesse. Les symptômes de la stérilité chez les hommes :
Comme les femmes, chez les hommes aussi l’obésité ou l’anorexie sont des symptômes de la stérilité. En dehors de cela, les défauts anatomiques peuvent également être des symptômes de la stérilité. La cryptorchidie ou des dommages au niveau du scrotum et des gonades sont également des symptômes possibles. Porter des vêtements serrés ou exposer ses testicules à la chaleur peut rendre une personne incapable de produire la quantité nécessaire de spermatozoïdes, causant ainsi la stérilité.

Déterminer les symptômes de la stérilité :


Il existe de nombreuses procédures médicales pour détecter les symptômes qui aident à déterminer si un individu est stérile ou ne l’est pas. Les médecins prescrivent généralement un ou plus des tests médicaux suivants :
• Hystérosalpingographie. Un colorant injecté à l’intérieur du vagin sert à vérifier si les trompes de Fallope ou l’utérus sont bloqués.
• Laparoscopie. Si une maladie ou autres problèmes physiques sont présents dans les ovaires, dans les trompes de Fallope ou dans l’utérus, alors la stérilité est envisagée. Elle peut être détectée via la laparoscopie.
La stérilité est un problème qui peut être guérie si elle est traitée de manière non conventionnelle, en utilisant des méthodes de santé à plusieurs facettes. Effectuer des checkups réguliers de santé, pratiquer de l’exercice et réduire le stress via des techniques particulières, font partie de la solution non conventionnelle permettant de traiter la stérilité. L’approche non conventionnelle est non seulement une manière sûre d’augmenter vos chances de concevoir, mais elle garantit aussi une grossesse saine et sûre.

Cet article est basé sur l’eBook de « Le Miracle de la Grossesse » écrit par Lisa Olson. Lisa est une auteur, chercheuse, nutritionniste et professionnelle de la santé qui a dédié sa vie à créer la solution ultime de grossesse garantissant le traitement permanent de la cause de la stérilité, vous aidant ainsi à tomber rapidement enceinte et à considérablement améliorer naturellement la qualité de votre vie, sans avoir recours à des médicaments sur ordonnance ou à des opérations chirurgicales. Apprenez-en plus en visitant son site web : http://bit.ly/2gbL2EA

jeudi 25 août 2016

Dix pour cent des couples souffrent d'infertilité

 

L'âge, le surpoids ou encore le tabagisme des femmes dont des facteurs de risque.
Près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. C'est ce que révèle une étude de l'Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 21 février, consacré à l'environnement et l'infertilité.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux populations de femmes. Les unes, 14.187 Françaises ayant accouché dans l'ensemble des maternités publiques ou privées (enquête périnatalité), les autres, 867 femmes de 18 à 44 ans ayant des rapports sexuels réguliers sans contraception et recrutées de façon aléatoire (Observatoire épidémiologique de la fertilité en France, réalisé 2007-2008), régulièrement interrogées sur le délai écoulé sans grossesse depuis l'arrêt de la contraception.

Un phénomène en progression

Ainsi, il apparaît que 26% des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32% des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18% ont attendu un an et 8% ont patienté deux ans. Les chiffres de l'Observatoire sont un peu plus pessimistes mais probablement plus proches de la réalité puisqu'ils permettent d'inclure les couples non recrutés en maternité qui n'auront jamais d'enfant et abandonnent leur projet parental. Ainsi, 46% des couples n'ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l'arrêt de la contraception, 24% après un an et 11% après deux ans.
Au final, un couple sur quatre à un couple sur six doit donc patienter au moins un an pour avoir un enfant. L'infertilité est-elle en progression? Difficile de le dire, par manque de données antérieures. Cependant, plusieurs études suggèrent une augmentation des problèmes de fertilité dans le monde et en France au cours des dernières années. Cela peut-il être lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes évoquée par certaines études?

Facteurs environnementaux

En France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. Et diminue également chez les partenaires de couples faisant appel à l'assistance médicale à la procréation sur la période 1989-1994, particulièrement chez les hommes nés après 1950. Il faut cependant rester prudents sur l'interprétation de ces données, selon le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de fertilité au centre hospitalier des Quatre Villes (Sèvres, 92): «Les normes de qualité du sperme ont changé depuis 2010, explique-t-elle.
Face à l'augmentation importante du nombre de spermogrammes considérés comme anormaux, l'Organisation mondiale de la santé a fixé de nouvelles normes à partir d'échantillons d'hommes fertiles. Aujourd'hui un spermogramme présentant 15% de spermatozoïdes typiques est normal alors qu'il y a quelques années, il en fallait 60%!».
Malgré tout, des facteurs comportementaux et environnementaux sont de plus en plus suspectés d'affecter la fertilité. «Chez les femmes, l'âge plus avancé, le surpoids ou encore le tabagisme pendant la grossesse ou non sont des facteurs de risque bien démontrés», tranche Joëlle Bellaïsch-Allart. Et des soupçons pèsent sur certains métaux lourds comme le plomb, des polluants organiques persistants, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol pendant la vie intra-utérine ou après la naissance, des composés perfluorés ou encore la pollution atmosphérique (fumée de diesel, etc.).

Un problème de santé publique et de société

À ce titre, instaurer un suivi de la fertilité des couples dans le temps pourrait servir de fonction sentinelle, témoin de l'impact sanitaire des modifications de l'environnement ou des comportements. Pour les auteurs de l'étude, il serait pertinent pour la santé publique en tant qu'indicateur de santé mais également pour prévoir l'évolution de la demande en terme de procréation médicalement assistée».
L'Observatoire épidémiologique de la fertilité montre par exemple que près de 10% des femmes consultent pour infertilité après un an de tentatives infructueuses. «Ce travail pourrait être le point de départ d'un tel suivi», estime Rémy Slama. Selon lui, un système de surveillance de la fertilité pourrait reposer sur des études de population comme celles-ci, en complément du suivi de facteurs biologiques de reproduction féminin et masculin (taux d'hormones, qualité du sperme, etc.) afin de tenir compte de l'ensemble de la population en âge de procréer et pas seulement des couples désirant un enfant.
Désormais c'est aux pouvoirs publics de décider si le fait que près d'un quart des couples n'ait pas d'enfant au bout d'un an est un problème de santé et de société et si ce suivi est nécessaire.
Source:
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/02/20/17425-dix-pour-cent-couples-souffrent-dinfertilite 

lundi 22 février 2016

Biogaz Energie Méthane


Biogaz Energie Méthane


 La digestion anaérobie (ou méthanisation) est la transformation de la matière organique en biogaz, composé principalement de méthane et de gaz carbonique.

Elle est réalisée en anaérobiose par une communauté microbienne complexe.

Elle se produit naturellement dans les marais, les lacs, les intestins des animaux et de l’homme et de manière générale dans tous les écosystèmes où la matière organique se trouve en condition anaérobie.


 femme cambodgienne cuisine au biogaz obtenu à partir d'excréments humains et animaux


Biomas: manuel de fabrication d'une petite unité de biogaz pour l'éclairage et la cuisine Biomas-manuel-construction.pdf

Cuisiner et s'éclairer au méthane

http://projetbiogaz.skyblog.com/


Biogaz: Le Rwanda a mis au point un système d'auto-suffisance énergétique qui équipe la moitié de ses prisons. Elles s'éclairent et cuisinent au biogaz provenant de la décomposition des excréments produits par les détenus. Ce système devrait, à terme, équiper de nombreux équipements collectifs au Rwanda
Digesteur de démonstration à réaliser soi-même - La méthanisation est un procédé de valorisation des déchets agricoles permettant d’obtenir une énergie renouvelable : le biogaz.

http://www.riaed.net/IMG/pdf/Digesteur_demonstration_EDEN.pdf 
Biogaz
Eden : Energie Développement Environnement - biogaz, solaire

vendredi 14 août 2015

Nature song | 12 de sons et musiques de relaxation

Nature song | 12 de sons et musiques de relaxation
La sieste dans la nature par une belle journée printanière... Rappelez vous le sentiment de joie que ressentiez quand vous entendiez le doux murmure du vent s' infiltrant dans les herbes, le bruit du feuillage vibrant sous les rafales , le son hypnotique des cigales, le chant des oiseaux au petit matin, le bruit endormissent  d'une source qui s' écoule lentement.
Vous avez sans doute remarqué  le pouvoir calmant et du murmure de l' eau d'une cascade qui se déverse  ? Vous allez pouvoir visualiser et vivre ces moments de détente en nature ou que vous soyez.   Ecoutez simplement le bruit de la pluie qui tombe à torrent et sentez le relâchement des tension quand l'orage gronde au loin alors que viens se mélanger le bruit de l' eau qui coule avec les bruits de la forêt, le chant des oiseaux et le vent dans les arbres...

Un fond sonore pour un travail de relaxation

Pour arriver à se relaxer plus facilement, on peut avoir recours à la musique. Certains rythmes et certains sons ralentissent les ondes cérébrales, instaurant calme et détente. La musicothérapie est elle même devenue une thérapeutique anti-stress à part entière. Vous pouvez utiliser ces sons en fond sonore pour tout travail de relaxation, dans un cabinet thérapeutique, médecine alternative, massage, yoga, sophrologie ou pour un usage personnel.
Relaxer l'esprit, explorer l'inconscient
- See more at: http://nature-relaxe.vu4net.com/#sthash.teWU5uCA.dpuf
 La sieste dans la nature par une belle journée printanière... Rappelez vous le sentiment de joie que ressentiez quand vous entendiez le doux murmure du vent s' infiltrant dans les herbes, le bruit du feuillage vibrant sous les rafales , le son hypnotique des cigales, le chant des oiseaux au petit matin, le bruit endormissent  d'une source qui s' écoule lentement. Vous avez sans doute remarqué  le pouvoir calmant et du murmure de l' eau d'une cascade qui se déverse  ?
Vous allez pouvoir visualiser et vivre ces moments de détente en nature ou que vous soyez.
 
Ecoutez simplement le bruit de la pluie qui tombe à torrent et sentez le relâchement des tension quand l'orage gronde au loin alors que viens se mélanger le bruit de l' eau qui coule avec les bruits de la forêt, le chant des oiseaux et le vent dans les arbres... Un fond sonore pour un travail de relaxation
Pour arriver à se relaxer plus facilement, on peut avoir recours à la musique.

 Certains rythmes et certains sons ralentissent les ondes cérébrales, instaurant calme et détente. La musicothérapie est elle même devenue une thérapeutique anti-stress à part entière. Vous pouvez utiliser ces sons en fond sonore pour tout travail de relaxation, dans un cabinet thérapeutique, médecine alternative, massage, yoga, sophrologie ou pour un usage personnel.

Nature song | 12 de sons et musiques de relaxation
La sieste dans la nature par une belle journée printanière... Rappelez vous le sentiment de joie que ressentiez quand vous entendiez le doux murmure du vent s' infiltrant dans les herbes, le bruit du feuillage vibrant sous les rafales , le son hypnotique des cigales, le chant des oiseaux au petit matin, le bruit endormissent  d'une source qui s' écoule lentement.
Vous avez sans doute remarqué  le pouvoir calmant et du murmure de l' eau d'une cascade qui se déverse  ? Vous allez pouvoir visualiser et vivre ces moments de détente en nature ou que vous soyez.   Ecoutez simplement le bruit de la pluie qui tombe à torrent et sentez le relâchement des tension quand l'orage gronde au loin alors que viens se mélanger le bruit de l' eau qui coule avec les bruits de la forêt, le chant des oiseaux et le vent dans les arbres...

Un fond sonore pour un travail de relaxation

Pour arriver à se relaxer plus facilement, on peut avoir recours à la musique. Certains rythmes et certains sons ralentissent les ondes cérébrales, instaurant calme et détente. La musicothérapie est elle même devenue une thérapeutique anti-stress à part entière. Vous pouvez utiliser ces sons en fond sonore pour tout travail de relaxation, dans un cabinet thérapeutique, médecine alternative, massage, yoga, sophrologie ou pour un usage personnel.
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La sieste dans la nature par une belle journée printanière... Rappelez vous le sentiment de joie que ressentiez quand vous entendiez le doux murmure du vent s' infiltrant dans les herbes, le bruit du feuillage vibrant sous les rafales , le son hypnotique des cigales, le chant des oiseaux au petit matin, le bruit endormissent  d'une source qui s' écoule lentement.
Vous avez sans doute remarqué  le pouvoir calmant et du murmure de l' eau d'une cascade qui se déverse  ? Vous allez pouvoir visualiser et vivre ces moments de détente en nature ou que vous soyez.   Ecoutez simplement le bruit de la pluie qui tombe à torrent et sentez le relâchement des tension quand l'orage gronde au loin alors que viens se mélanger le bruit de l' eau qui coule avec les bruits de la forêt, le chant des oiseaux et le vent dans les arbres...

Un fond sonore pour un travail de relaxation

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Relaxer l'esprit, explorer l'inconscient
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Vous avez sans doute remarqué  le pouvoir calmant et du murmure de l' eau d'une cascade qui se déverse  ? Vous allez pouvoir visualiser et vivre ces moments de détente en nature ou que vous soyez.   Ecoutez simplement le bruit de la pluie qui tombe à torrent et sentez le relâchement des tension quand l'orage gronde au loin alors que viens se mélanger le bruit de l' eau qui coule avec les bruits de la forêt, le chant des oiseaux et le vent dans les arbres...

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samedi 14 février 2015

Des vitrines éclairées sans consommer d'energie !

Glowee développe un système d'éclairage à partir de micro-organismes vivants qui produisent leur propre lumière. Elle a déjà gagné plusieurs prix et séduit de potentiels clients.
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Au départ, ce ne devait être qu'un projet étudiant, presque une blague potache que les trois comparses auraient poussée à l'extrême. Mais près de deux ans après le début de l'aventure, Glowee a gagné en légitimité. Le concept suscite évidemment la curiosité mais force le respect. Penser à éclairer des magasins, peut-être un jour des villes entières, grâce à des bio-organismes, il fallait oser.

Sandra Rey, Karim Kotobi et Maëlle Chassard l'ont fait. En 2013, ils sont tous trois étudiants à l'ESCP et postulent au prix Artscience qui récompense les projets innovants issus de ces deux domaines. Le thème de l'année met à l'honneur la biologie synthétique. «C'est en regardant un documentaire sur les fonds sous-marins et les poissons qui produisaient leur propre lumière que nous avons eu l'idée», explique Sandra Rey, cofondatrice de Glowee. Ils réfléchissent alors à créer un système d'éclairage à partir de ces organismes vivants.

Ces micro-organismes sont encapsulés dans une fine bulle qui peut se fixer sur des surfaces vitrées. A l'intérieur, ils bénéficient de tout ce qui permet leur survie: un liquide dans lequel ils peuvent prospérer et des ressources alimentaires. Le tout à une échelle microscopique! Transparent le jour, Glowee diffuse la nuit une lumière «de l'intensité lumineuse d'une bougie ou d'une veilleuse». Sans électricité, le concept se veut plus respectueux de l'environnement. Destiné à illuminer les vitrines, il respecte en outre la nouvelle législation qui interdit l'éclairage des magasins la nuit pour des raisons écologiques.


dimanche 4 janvier 2015

Comment fabriquer un Chembuster

Comment fabriquer un Chembuster ?

Le chembuster a la propriété de disperser les chemtrails.
il est  appelé parfois "cloud-buster".

Don Croft, lorsqu'il a inventé le CB, a décidé de le nommer ainsi pour honorer la mémoire de Wilhelm Reich, qui utilisait lui-même un accumulateur d'orgone de configuration spéciale appelé cloud-buster.

Le chembuster ou cloud-buster à orgonite n'est pas à confondre avec le cloud-buster de Reich, il s'agit d'appareils totalement différents. Aussi, suite à la confusion causée par cette appellation, je préfère utiliser ici le terme chembuster, ou simplement CB.


Matériel nécessaire 


- 1 sceau d'une grosseur minimum de 2 gallons (7.6 litres) en plastique ou en métal si vous faites votre Cb en sucre.
- 6 cristaux de quartz à double terminaison (deux pointes) d'au moins 2 pouces (50mm) de long (disponible ici)
- 6 petites sections de boyau d'arrosage, (environ 3 cm/1 " chaque)
Utilisé pour éviter que les cristaux se cassent lorsqu'ils sont déposés dans les tuyaux et pour bien le tenir en place
- Des retailles de métal, 2 gallons ou assez pour remplir le sceau
- 2 gabarits en bois plywood
- 2 gallons de résine (polyester ou sucre)
- 6 sections du tuyau de cuivre, 1" diamètre, 1' longueur chacune.
- 6 sections du tuyau de cuivre, 1" diamètre, 5' longueur chacune.
- 6 bouchons cuivre 1"
- 6 connecteurs cuivre 1"
- 1 tube de colle de marque 'Goop' (facultatif) Note: La colle GOOP est une colle tout usage que l'on préconise pour sa facilité d'utilisation et son excellente résistance. On peut utiliser une autre sorte de colle sans problème.


chembuster




Plans pour un "Cloud-buster"

cliquez sur l'image pour la voir agrandi
cloud-buster



Gabarit de construction

 
Pour fabriquer les gabarits il vous faudra; une perceuse
Un foret 1 1/4 (3.18 cm) et 1 1/8 (2.86 cm)
Scies sauteuse avec lame convenable pour la coupe de contreplaqué
Bois contreplaqué ou plywood ; le moins dispendieux possible
compas crayon raporteur d'angle
Faite un cercle de 4" ( 10.12 Cm) de rayon et de 2.5" (6.35 cm) divisé le cercle en section de 60 degrée et faite a la base du plus petit cercle vos cercle pour faire vos trous de 1.25 (3.18 cm) pour la base et 1 1/8 (2.86) pour le haut. Cliquez sur le plan pour le voir en grandeur réelle
Si vous n'avez pas tous les outils nécessaires pour la construction des gabarits en bois, vous pouvez les construire en PVC qui nécessite moins d'outils. Gabarit de PVC pour CB

Voici les étapes de fabrication

 

1. Placer chaque cristal dans un petit bout de boyau de 3cm.
2. Utiliser la colle Goop pour coller chaque cristal, avec son petit morceau de boyau, dans les bouchons de cuivre, en prenant soin de laisser assez d'espace autour du cristal pour permettre de placer les bouchons sur les tuyaux. ( il n'est pas obligatoire de coller les cristaux sur les boyaux)
3. Placer les bouchons sur les sections du tuyau de 1 '.
4. Utiliser le masking tape pour tenir les bouchons en place pendant la construction. Vous pouvez aussi souder les bouchons sur les tuyaux si vous avez le matériel nécessaire, recommandé si vous faites votre CB en sucre.
5. Couper les 2 gabarits de bois selon les plans
6. Sur une surface plane, verser environ 1 pouce de résine (avec le durcisseur brassé) dans le fond du sceau. Mélanger ensuite suffisamment du métal jusqu'à ce que la surface soit plane et uniforme. Le ratio recommandé est une partie-résine, une partie métal.
7. Placer ensuite le gabarit de base avant que la résine durcisse. Le gabarit doit toucher la surface et à peine s'enfoncer dans la résine.
8. Placer les 6 tuyaux de cuivre 1" (avec les bouchons) dans le gabarit. Verser environ un demi-gallon de résine catalysée (avec durcisseur).
9. Utiliser un bâton pour mélanger généreusement des particules de métal, toujours en ratio 1:1.
10. Placer ensuite sans tarder le gabarit de soutien sur les 6 tuyaux de cuivre, jusqu'à ce qu'il soit bien tenu en place par le sceau.
11. Lorsque la résine est durcie, enlevez le gabarit de soutien.
12. Finir de couler la mixture résine et métal, en deux étapes si vous le voulez, jusqu'à environ 1 pouce du bord du sceau.
13. Attacher les 6 sections du tuyau de 5' à la base avec les connecteurs et ajouter le gabarit de soutien au bout des tuyaux de 5'

chembuster

 

chembuster


-Réponse aux questions fréquemment posées -

Q Pourquoi le « plywood » contre-plaqué est utilisé pour la fabrication des gabarits?


R En fait, on peut utiliser n'importe quel type de bois, voire même un carton épais verni pour résister à l'humidité... La raison pour laquelle on recommande le contreplaqué, c'est que ce matériel est léger, facile à travailler et peu dispendieux. Cela dit, si vous avez une planche de chêne qui traîne dans le garage, vous pouvez quand même l'utiliser. Les six tuyaux de cuivre à leur extrémité ne devraient pas être relié par des pièces métalliques ou un gabarit de métal, cela aura pour effet de diminuer son rendement.

Q Je n'ai pas les outils adéquats pour travailler le bois, y a-t-il quelque chose qui remplace les gabarits de bois?


R Oui, on peut fabriquer des gabarits PVC très simples à construire et qui nécessite seulement un gabarit.

Q Est-il obligatoire d'avoir des cristaux doubles terminaison de 2" pour que le Cb fonctionne?

R Pour que le "chem-buster" fonctionne de façon optimale, il est préférable d'avoir des quartz à double terminaison d'au moins 2 pouces de longs. Les quartz a une seule pointe peuvent convenir de même que les cristaux à double pointe de grosseur réduite aussi, seulement le rendement ne sera pas optimum. Il n'est pas conseiller de coller deux cristaux a une pointe pour en faire un a 2 pointes puisque le champ d'énergie des cristaux vont interférer ensemble et affecter le bon fonctionnement de l'appareil.

Q: Est-ce que je peux utiliser un quartz de couleur comme une améthyste et une citrine pour remplacer les quartz dans les pipes du Cb?


R: Non, les cristaux de quartz clair sont nécessaires pour le Cb, mais ces pierres peuvent être ajoutées à la matrice d'orgone pour augmenter la puissance du Cb.

Q: Est-il conseillé de mettre un Cb dans un parc, dans la rue, dans une propriété publique?


R: Il n'est pas conseillé de mettre un Cb nulle part ailleurs que sur votre propriété ou celle d'un ami de confiance, étant donné qu'il sera rapidement repéré et pris ou vandalisé.


Q Commment mon Cb peut fonctionné d'une façon plus optimale et est-ce que je peux changer les diamètres et les longueurs?

R: Généralement, les utilisateurs de Cb croient que la chambre résonnante des tuyaux combinés avec le volume de l'orgonite est le facteur responsable de la quantité de Dor (énergie négative) qui peut être converti par l'appareil.

Donc, un CB avec une plus grande cavité résonnante aura en théorie un meilleur rendement. Malgré tout un CB standard, fonctionne très bien et il est mieux d'en faire plusieurs standards que d'investir pour en améliorer un; aucune amélioration à ce jour n’équivaut à 2 CB en fonction. Ajouter des pierres éprouvées dans la matrice d'orgone est un ajout facile et économique

Q: Quelle est la grosseur des morceaux de métal idéal?


Comme pour tous les générateurs d'orgone la grosseur idéale des morceaux de métal utilisé est entre un pois et un grain de riz . Mais il ne faut pas trop s'en faire avec ça, de longs filaments, spirale qui provienne des tours à métal fonctionne très bien

Soit dit en passant, j'ai construit mon premier Cb tout croche, les pipes ne sont pas droites, il y a de gros morceaux de métal non recommandé, une proportion inappropriée de métal-résine et mon Cb marche très bien, il n'a pas eu de smog cet été dans la région et les chemtrails s'effaçait à vu d'oeil, juste pour dire que c'est très simple faire de l'orgonite et qu'il est très difficile de rater un appareil....

mardi 30 décembre 2014

Des champignons pour sauver le monde


Les champignons sont des organismes capables de s'adapter et résister aux conditions les plus extrêmes. Les chercheurs s'y intéressent de près et rêvent de biomimétisme pour des applications dans des domaines comme la santé, les télécoms, la pollution. 

Ni plantes, ni animaux, les champignons ont survécu aux grandes glaciations, aux vagues d'extinction des espèces et à l'apparition de l'homme en développant une forme d'intelligence unique qui leur a permis de s'adapter aux conditions et aux milieux les plus extrêmes.
Aujourd'hui, leurs talents de bâtisseurs, d'ingénieurs et de chimistes inspirent les chercheurs du monde entier, qui rêvent de détourner leurs étonnantes propriétés pour apporter des solutions à des problèmes aussi brûlants que la pollution des sols, l'avancée des déserts ou la fragilité des réseaux de télécommunication.
Du Pleurotus ostreatus, qui digère les déchets pétroliers, au Fomitopsis officinalis, médicament "de la dernière chance" pour les patients atteints de maladies incurables, en passant par le laccaria bicolor qui aide les arbres à croître dans les zones arides, ce documentaire stupéfiant et limpide passe en revue les pouvoirs cachés des champignons et éclaire d'un jour nouveau certains enjeux majeurs de notre siècle.

Le mycologue Paul Stamets dresse la liste des 6 moyens de sauver le monde avec le mycélium des champignons :

- Restauration des sols et de l'humus

- Fertilisation des plantes potagères

- Dépollution, bien plus efficace que les traitements actuels, bactéries ou enzymes

- Pesticide naturel, ne dégrade pas l'équilibre de l'écosystème

- Médecine : antibiotique naturel. Et aussi protection virale contre par exemple : la variole, le H5N1, la grippe... avec des résultats très spectaculaires en comparaison des méthode chimiques "classiques".

- Énergie : le mycète T.reesei transforme la cellulose en sucres permettant la production du carburant "econol". C'est de l'éthanol produit à partir par ex. de déchets agricoles ou ménager.

mercredi 18 juin 2014

DiGeSPo : un système solaire pour les besoins des petits bâtiments

En puisant dans la ressource énergétique la plus renouvelable de la planète, les maisons et lieux de travail pourraient bientôt subvenir à leurs propres besoins : Les foyers et les bureaux représentent 40% de la consommation d'énergie en Europe.
Le projet de recherche DiGeSPo(«Distributed CHP generation from small size concentrated solar power») a développé une énergie solaire unique qui utilise des miroirs avec un système de localisation permettant de concentrer les rayons du soleil en un seul point et de convertir l'énergie lumineuse en énergie thermique dans le but qu'un moteur Stirling produise de l'électricité.

Cette technologie devrait permettre aux bâtiments de générer leur propre électricité et de gérer leurs besoins en matière de chauffage et de climatisation, tout en renforçant la compétitivité du marché européen de l'énergie solaire.

Le projet est géré par la fondation italienne Bruno Kessler et des intervenants en provenance de Suède, de Malte, du Royaume-Uni et d'Allemagne.

La production d'électricité génère une grande quantité de chaleur généralement perdue dans l'environnement. L'exploitation de cette énergie thermique pour réchauffer les bâtiments dans les systèmes de production combinée chaleur et électricité (cogénération) est une méthode très efficace permettant de fournir de l'énergie sur place ou à proximité. Grâce à la production d'énergie locale, les pertes d'efficacité par le processus de distribution sont éliminées.
Digespo : un système solaire pour les besoins des petits bâtiments


lundi 27 janvier 2014

Pesticides et eau du robinet : les variations régionales ne modifient pas les résultats des évaluations de risque nationales

Comme les autres aliments, l’eau du robinet est susceptible d’être contaminée par des pesticides. L’Anses a réalisé un travail dédié afin d’évaluer la part que représente l’eau dans l’exposition alimentaire globale aux pesticides et les conséquences de la variabilité géographique de sa contamination en termes de risques. Cette étude, conduite dans le cadre de l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP) a été financée par l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) au titre du plan Ecophyto.
De façon générale, pour les 106 substances étudiées, cette étude montre que les variations régionales des concentrations de pesticides dans l’eau ne modifient pas les conclusions des évaluations de risque conduites à l’échelle nationale connues à ce jour, la contribution de l’eau à l’exposition alimentaire globale aux pesticides étant généralement faible.

Le terme « pesticides » désigne des substances ou des préparations permettant la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables (plantes, insectes, champignons, rongeurs, bactéries…). Ce terme recouvre donc à la fois les produits phytopharmaceutiques, utilisés en agriculture, mais également les biocides et certains médicaments antiparasitaires humains ou vétérinaires. En fonction des conditions d’utilisation et selon les caractéristiques du milieu, ces pesticides sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement (air, eau, sol), ainsi que dans les denrées alimentaires, dont l’eau. Toutefois l’eau du robinet se distingue des autres denrées, du fait de la dépendance des individus à une même source d’approvisionnement et de la variabilité géographique et temporelle de la contamination de cette source.
Quelle est la contribution de l’eau du robinet à l’exposition alimentaire totale aux résidus de pesticides ? Observe-t-on une variabilité régionale ? Quels sont les risques liés à la consommation d’eau du robinet ?
Telles sont les questions auxquelles l’Anses souhaitait répondre. Dans ce but une étude a été réalisée par l’Agence, dans le cadre de l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP), grâce à des fonds de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA), au titre du plan Ecophyto, piloté par le Ministère en charge de l’Agriculture.

Une étude basée sur un très grand nombre d’analyses

L’objectif de ce travail était notamment d’évaluer l’exposition alimentaire de la population aux pesticides provenant de l’eau du robinet et sur cette base de caractériser le risque lié à l’exposition hydrique par ingestion.
Ce travail s’appuie sur l’ensemble des données du contrôle sanitaire du Ministère en charge de la Santé pour la période 2007-2009, c'est-à-dire plus de 5,7 millions d’analyses extraites du Système d’information en santé environnement sur l’eau (Sise-eaux). Ces analyses portent sur environ 80 000 prélèvements et concernent 501 résidus de pesticides[1].
Cette étude vient ainsi compléter les résultats de l’Etude de l’alimentation totale 2 (EAT2) et des avis annuels Anses/ORP relatifs à la surveillance des expositions alimentaires et à l’orientation des programmes nationaux de surveillance des aliments. Sa complémentarité tient à l’intégration de la variabilité géographique de la contamination de l’eau distribuée. Ainsi, la contamination est considérée au niveau de chaque station de prélèvement et pour chacun des échantillons prélevés.
Parmi les 501 résidus recherchés dans le cadre du contrôle sanitaire :
  • 210 n’ont pas été quantifiés dans l’eau de distribution (absents ou présents à des niveaux trop faibles pour être quantifiés).
  • Pour 33 substances : il n’a pas été possible de conclure en raison de données jugées insuffisantes ou manquantes.
Les 258 résidus restants représentent  224 substances ou groupes de substances.
  • Pour ces 224 pesticides :
    • l’analyse a porté en priorité sur 106 pesticides pour lesquels des données de contamination dans l’eau et dans les denrées alimentaires solides sont disponibles.
    • Pour les 118 substances restantes, compte tenu de leur usage, des évaluations de risque précédentes et de leurs caractéristiques physico-chimiques, elles sont peu ou pas recherchées dans les denrées alimentaires solides, ce qui n’a pas permis leur prise en compte dans l’estimation de la contribution de l’eau à l’exposition alimentaire totale. Par exemple, c’est le cas du chlortoluron, de la bentazone et du glyphosate.

Sur la base de ces données, la part de l’exposition liée à l’eau a été calculée et rapprochée de l’exposition provenant des aliments solides pour calculer l’exposition alimentaire totale. Pour chaque substance, cette valeur a ensuite été comparée aux valeurs toxicologiques de référence (DJA[2] pour le risque à long terme, ARfD[3] pour le risque court terme) afin de caractériser le risque.

Conclusions et perspectives de l'étude

Pour les 106 substances pour lesquelles une évaluation globale a pu être menée au niveau national (dans l’eau et les denrées alimentaires solides), la contribution moyenne de l’eau à l’exposition alimentaire totale est inférieure à 5% sauf pour 8 pesticides et leurs métabolites : atrazine, simazine, oxadixyl, propoxur, benalaxyl, métolachlore, diuron, hexaflumuron.
La contribution de l’eau est étroitement liée aux usages des pesticides. Dans certains cas, elle est importante, voire totale, pour certains herbicides que l’on retrouve essentiellement dans l’eau.
Pour certaines substances, on observe une variabilité des expositions hydriques, à l’intérieur d’une même région, qui pourrait s’expliquer par la diversité des pratiques culturales.
Concernant le risque à long terme (chronique), l’étude montre quela contribution de l’eau à la dose journalière admissible (DJA) est faible : elle est inférieure à 1%, sauf pour 2 substances et leurs métabolites : l’atrazine et le carbofuran aujourd’hui interdites. Pour ces substances, la contribution à la DJA est inférieure à 5%.
Ainsi, les résultats de cette étude, prenant en compte la variabilité géographique de la contamination de l’eau de distribution, ne modifient pas substantiellement les conclusions des évaluations de risque précédentes (EAT2). Des dépassements des DJA sont observés pour seulement 2 substances : le diméthoate, déjà identifié dans l’étude EAT2, et la propargite, actuellement interdite.
Concernant le risque à court terme (aigu), il n’est observé aucun dépassement des valeurs toxicologiques de référence (ARfD).

Les résultats de l'étude

  • Les résultats de l'étude n’appellent pas de modifications des modalités de fixation des valeurs sanitaires maximales proposées par l’Anses à la demande du Ministère en charge de la Santé en cas de non-conformités de l’eau du robinet.
  • Les résultats de l'étude viendront alimenter les travaux conduits annuellement par l’Anses/ORP pour la définition des programmes de surveillance des pesticides dans les denrées alimentaires, en particulier pour les substances qui sont actuellement peu ou non recherchées dans ces matrices.
D’ores et déjà, ce travail permet à l’Anses de formuler plusieurs recommandations :
  • L’effort de surveillance de l’eau de distribution doit être maintenu, voire renforcé, dans les unités de distribution de petites tailles et pour les substances pour lesquelles il n’a pas été possible de conclure dans la présente étude.
  • Par ailleurs, des travaux de recherche supplémentaires sont nécessaires. Ils permettraient de mieux connaître les effets sur la santé de certains pesticides ainsi que d’estimer les effets cumulés et les effets aux faibles doses pour les pesticides de type perturbateurs endocriniens.

 [1]Le terme « résidu » recouvre à la fois les pesticides, les produits qui peuvent en être issus (produits de dégradation) ainsi que des molécules interdites, quelquefois depuis de nombreuses années, mais qui possèdent une forte rémanence dans l’ environnement.
[2] La DJA (dose journalière admissible) est définie par l’OMS comme la dose qui peut être ingérée tous les jours pendant toute la vie, sans risque appréciable pour la santé du consommateur.
[3] L’ARfD (acute reference dose) est définie par l’OMS comme la dose qui peut être ingérée pendant une période de 24h ou moins, sans risque appréciable pour la santé du consommateur.

Source: http://www.anses.fr/fr/content/pesticides-et-eau-du-robinet-les-variations-r%C3%A9gionales-ne-modifient-pas-les-r%C3%A9sultats-des

Buzzin

Evaluation des risques liés à l’éthanol


Evaluation des risques liés à une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau



L'alcool éthylique, ou éthanol, est présent dans de très nombreux produits de consommation courante. Il est également utilisé dans un cadre professionnel pour de nombreuses applications (combustiles, solvant, désinfectant, …). Si les risques liés à la consommation d’alcool par ingestion sont bien connus, à l’inverse ceux résultant d’une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau, restent en question. Dans ce contexte, l’Agence a évalué les risques résultant d’une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau pour la population générale ainsi qu’en milieu professionnel.

L'alcool éthylique, ou éthanol, est présent dans de très nombreux produits de consommation courante (produits d’entretien, nettoyants, lave vitre, détergents liquides, produits d’hygiène, cosmétiques, désinfectants, encres, peintures et vernis, arômes, alcool à brûler, dégivrant, … ). Il est utilisé dans de nombreuses applications en tant que:

combustible (le gouvernement français a lancé officiellement fin 2006 l'E85, un mélange de 85 % d'éthanol et de 15 % d'essence comme agrocarburant, disponible dans plusieurs centaines de stations de service depuis la fin de l'année 2007)

solvant (procédés d’extraction en laboratoires et fabrication de peintures, vernis, encres, matières plastiques, adhésifs, explosifs, parfums, cosmétiques, industrie pharmaceutique,
L’éthanol dissout particulièrement bien les graisses et de nombreuses matières plastiques

désinfectant : matière première dans la synthèse de produits chimiques (production d’acide acétique, d’acrylate d’éthyle, d’acétate d’éthyle, des éthers de glycol, d’éthylamine, d’éthylène, d’éthers oxydes).


Les effets de l’éthanol sur la santé


Les effets de l’éthanol sur la santé sont observés chez les consommateurs excessifs de boissons alcoolisées : nausées, vomissements, vertige, voire paralysie respiratoire. Au-delà des symptômes d'ébriété constatés à court terme, la consommation excessive et régulière d’alcool s’est révélée dangereuse pour la santé à moyen ou long terme.

De fait, les toxicologues et les épidémiologistes ont acquis une bonne connaissance des effets et des mécanismes de l’éthanol par ingestion. Cirrhose du foie, cancers, troubles du système nerveux, syndrome d'alcoolisation fœtale sont les pathologies les plus graves provoquées par la consommation excessive de boissons alcoolisées (INSERM, 2001).

Il est également reconnu que l'inhalation de vapeurs d’éthanol et le contact cutané peuvent être une source d’irritation locale.

Dans ce contexte, l’Agence s’est penché sur la question des risques résultant d’une exposition par inhalation de vapeur d’éthanol et/ou par contact avec la peau pour la population générale ainsi qu’en milieu professionnel.


Les travaux de l’Agence


L’enjeu des travaux menés par l’Agence est de définir si des personnes qui sont exposées à l’éthanol, par contact cutané et/ou par inhalation, à de faibles concentrations dans le cadre de leur travail ou de leurs activités domestiques, présentent un risque accru pour leur santé (toxicité de la reproduction, neurotoxicité…)

Il s'agit donc, aussi bien pour la population professionnelle que pour la population générale:

d’évaluer les risques sanitaires ;
d’envisager, si nécessaire, des mesures adéquates de réduction des risques ;
d’identifier les possibilités de substitution de l’éthanol.



Ces travaux ont été pris en charge par le Comité d’Experts Spécialisés « Évaluation des risques liés aux substances chimiques » de l’Agence et un groupe de travail dédié a été constitué, réunissant dix experts toxicologues, médecins et chimistes.

Pour mener à bien cette expertise, trois axes de travail complémentaires ont été poursuivis :

Une synthèse des effets sanitaires de l’éthanol, à faible dose, pour les deux voies par inhalation et contact cutané a été réalisée.
Afin d’examiner les situations d’exposition à l’éthanol pour les populations professionnelle et générale, l’Agence a collecté des informations relatives aux filières de production de l’éthanol, aux activités professionnelles utilisant de l’éthanol et aux produits de consommation contenant de l’éthanol.
Afin de déterminer les niveaux d’exposition dans les deux types de population, les valeurs d’exposition professionnelle à l’éthanol ont été collectées dans la littérature par le recensement des niveaux d’exposition observés dans les entreprises et par une extraction des données contenues dans la base COLCHIC. Les expositions de la population générale ont été estimées par le groupe de travail, sur la base des connaissances acquises sur les produits et leurs modes d’utilisation, puis à partir de scénarios probables d’exposition. L’évaluation des risques liés à l’éthanol dans les produits cosmétiques a été conduite par l’AFSSAPS, puis prise en compte dans les travaux de l’Agence. L’exposition aiguë liée à l’application d’un produit de bricolage riche en éthanol (tel que le vernis au tampon) a également été estimée, même si son usage dans la population générale est peu fréquent. L’exposition chronique à l’éthanol a été estimée à partir de données de concentrations atmosphériques mesurées dans les environnements intérieurs et extérieurs au Canada, en l’absence de données françaises. Sur cette base, l’évaluation des risques a été réalisée en mettant en regard les niveaux d’exposition mesurés ou estimés susceptibles de conduire à des effets sanitaires potentiels.

Enfin, les mesures de réduction des risques, y compris la possibilité de substitution de l’éthanol, ont fait l’objet d’un recueil des pratiques et des expériences auprès des professionnels.


Conclusions 


Évaluation des risques en milieu professionnel

En dehors des boissons alcoolisées, l’éthanol est présent dans de nombreux produits professionnels : peintures, vernis et encres, produits hydro-alcooliques, agrocarburants. Plus de 650 000 professionnels seraient potentiellement exposés à l’éthanol, par contact cutané et/ou par inhalation.

Les effets toxiques de l’éthanol (cancérogènes, sur la reproduction…), associés à la consommation de boissons alcoolisées, sont bien connus. L’éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est ainsi classé comme cancérogène certain (catégorie 1) par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Contrairement à l’ingestion, l’inhalation liée à une activité professionnelle ne conduit pas à l’augmentation significative de la concentration d’éthanol dans le sang, responsable de la plupart des effets toxiques.

Les concentrations atmosphériques d’éthanol sur les lieux de travail restent généralement très en deçà (6 à 20 fois) de la valeur limite d’exposition professionnelle française sur 8 heures (1900 mg.m-3 actuellement en vigueur). Toutefois, des dépassements peuvent être observés à certains postes de travail, notamment dans le secteur des distillations industrielles et de la vinification. Pour information, les concentrations d’éthanol dans le sang (éthanolémie) résultant de l’inhalation d’éthanol dans un cadre professionnel sont généralement très inférieures (50 à 250 fois) au seuil fixé par le code de la route (0,5 g.L-1).

Des symptômes d’ébriété, liés à des expositions professionnelles aigues à de fortes concentrations de vapeur d’éthanol, ne peuvent pas être écartés.

Les résultats des travaux d’expertise n’ont pas permis de mettre en évidence de risque chronique pour la santé, spécifiquement lié à une exposition professionnelle par inhalation ou par contact cutané. En effet, les valeurs d’éthanolémie estimées pour les situations professionnelles les plus exposantes ne sont pas discernables de l’éthanolémie basale (présent naturellement dans l’organisme en dehors de toute ingestion d’éthanol).

Évaluation des risques pour la population générale

Parmi les activités courantes les plus exposantes, à court terme, les experts ont identifié en premier lieu l’utilisation de produits hydro-alcooliques et de produits cosmétiques. Elles conduisent à des valeurs maximales d'exposition estimées respectivement à 758 et 230 mg.m-3.

L'utilisation de produits ménagers, d'une cheminée à l'éthanol ou le remplissage d'un réservoir automobile d'agrocarburant, entrainent des expositions plus faibles à l'éthanol.

Le cumul de l’ensemble de ces expositions entrainerait une éthanolémie maximale de près de 0,9 mg.L-1 (soit près de 50 fois moins que le seuil fixé par le code de la route).

L'application de vernis au tampon serait l’activité qui expose le plus à l'éthanol parmi les scénarios envisagés. En effet, les concentrations d'exposition maximale modélisées seraient comprises entre 1450 et 2500 mg.m-3. Cette exposition entraînerait une éthanolémie comprise entre 5 et 9 mg.L-1.

L’ensemble des valeurs d’éthanolémie présentées ci-dessus sont inférieures aux éthanolémies rapportées pour les premiers effets aigus connus de l'éthanol (effets neurotoxiques), observés entre 100 et 200 mg.L-1.

Aussi, aucun excès de risque ne peut être mis en évidence dans le cas d’une exposition à l’éthanol à court terme de la population générale.

Les niveaux d’exposition chronique de la population générale à l’éthanol sont estimés, dans l’air intérieur, entre 0,05 et 0,1 mg.m-3, avec un maximum de 2 mg.m-3. Les concentrations en éthanol dans les environnements extérieurs sont dix fois plus faibles qu’à l’intérieur des logements.

L'éthanolémie induite par une exposition chronique à l’éthanol dans l'air des logements est si faible qu’aucun risque sanitaire (cancérogène ou sur le développement) n’est attendu pour la population générale exposée par inhalation à l’éthanol.


Identification des possibilités de substitution

Les possibilités de substituer l'éthanol dans les produits de consommation courante ont été renseignées pour les produits cosmétiques et les produits de nettoyage et des désinfectants. Les informations recueillies en 2008 confirment que l'éthanol est avant tout utilisé comme un produit de substitution d'autres agents chimiques avérés plus dangereux que l’éthanol. Dans le cas particulier des compositions parfumantes, la substitution de l'éthanol a été envisagée, mais s'est montrée non concluante pour les fabricants.

Recommandations de l'Agence


Au vu de ces travaux, l’Agence recommande :
Pour la prévention des risques en milieu professionnel

le renforcement de l’application des mesures de prévention, sur la base de la réglementation de la prévention des risques chimiques applicable à l’éthanol ;l’actualisation de la classification des dangers de l’éthanol selon les procédures en vigueur ;
le ré examen des valeurs limites d’exposition professionnelle de l’éthanol, au regard des connaissances scientifiques acquises depuis 1982, en visant à mieux protéger d’éventuels effets toxiques aigus (irritation des muqueuses oculaires et respiratoires, céphalées, sensations de fatigue, de vertige, etc.) qui constituent également des facteurs potentiels d’accident sur les lieux de travail ; l’amélioration de la connaissance des expositions professionnelles à l’éthanol, en développant notamment les campagnes de mesures individuelles auprès des producteurs d'éthanol brut et dans le secteur de la vinification.

Pour la prévention des risques de la population générale

la prise de précautions, lors de l’utilisation de tout produit de bricolage contenant des substances volatiles, telles que l'application de ces produits dans un endroit convenablement ventilé et le cas échéant, le port d'un appareil de protection respiratoire adapté.

Pour l’amélioration des connaissances scientifiques

la poursuite de l'acquisition des connaissances des effets chroniques et à faible dose de l’éthanol, afin de disposer de données adaptées pour construire des valeurs toxicologiques de référence (VTR) par inhalation et de documenter l’éthanolémie basale dans la population française ;
l’utilisation de données expérimentales relatives à l'éthanolémie résultant d'expositions par inhalation afin d’affiner le modèle toxicocinétique à base physiologique existant (étude en cours financée par l'Anses).

Source: http://www.anses.fr/fr/content/evaluation-des-risques-li%C3%A9s-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9thanol